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GENEALOGIE MORICE DEMOGRAPHIE VILLE
GENEALOGIE MORICE
DEMOGRAPHIE VILLE
Louis MORICE
Il était un des fils de Joseph et frère de Joseph (maison 5-1380, blatier lui aussi ; il résida d’abord dans les anciens locaux de l’Hôpital St-Jean puis vint s’installer Passage Rohan. (23d45). Pour transporter les grains, il avait besoin d’un cheval et d’une charrette et était donc charretier également. C’est lui qui, en 1845, transportera les pierres débarquées au Bout-du-Pont pour la construction de la nouvelle église ; il ira chercher le sable dans la carrière communale de la Glouzie. La municipalité pensait « utiliser la terre des champs de l’emplacement de l’église, mais, après essai, les maçons et l’architecte ayant reconnu que cette terre était de mauvaise qualité et impropre à entrer comme élément dans des murs d’une certaine élévation , nous avons été obligés d’aller prendre la terre à un quart de lieue » en fait à Bel-Orient.
« Pour nous procurer de l’eau avec économie, nous avions compté sur un puisard creusé au haut du champ de foire et destiné à recevoir les eaux de pluie de nos rues. La sécheresse, pendant nos premiers travaux, nous a privés de cette ressource et, quand la saison pluvieuse est arrivée, nous avons vu avec peine que le sol crayeux dans lequel notre réservoir en trou est pratiqué, absorbait l’eau et la laissait s’infiltrer d’une manière désespérante ». C’est donc avec des barriques que l’on amena l’eau de la rivière sur le chantier. Louis Morice fut payé pour avoir transporté 70 barriques d’eau.
Patern MORICE, autre fils de Joseph, eut lui-même un fils Vincent qui deviendra entrepreneur. En 1878, Constant Orinel, alors maire, décide de construire un débarcadère au Bout-du-Pont, celui que nous connaissons, avec quatre cales de 20 mètres à deux niveaux différents pour compenser le niveau des basses et fortes eaux en été et en hiver. C’est Vincent MORICE qui réalisera cet ouvrage.
A cette époque, lorsqu’un détachement militaire se déplaçait, le soir, au cantonnement, les soldats étaient hébergés très souvent chez l’habitant. C’est ainsi, qu’en 1833, dans cette maison, un nommé Jean Louis Paruité, né à Chilly (Essonne), décéda dans cette demeure.