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Démographie de la Ville GÉNÉALOGIE FAMILLE SAULNIER
Démographie de la Ville
GÉNÉALOGIE FAMILLE SAULNIER
Jacques SAULNIER
Epoux de Perronnelle Jehanne, (la fille d’un notaire gacilien ?), il devient seigneur de la Bouère et de la Ruée en 1659 ; il meurt en 1673. Le tuteur de ses enfants est Guy Saulnier, sieur du Pré-Trébault en Paimpont (ou Pré-au-Baud). Il rendit aveu pour eux à la seigneurie de La Gacilly le 19 septembre 1673. La tenue du Pré-au-Baud dépendant de la Bouère et relevant du roi, était une tenue de la commanderie du Temple (Le Claire p329)
En 1679, Michel-François Le Guiff est tanneur à la Bouère.
En 1675, maître Gurval Boullard, grand-père de Guillaume Saulnier acheta la maison Jean Thomas du bourg de Guer (Le Claire 1 p257) ; il la récupèrera grâce à son mariage avec Reine Arrouch, sa cousine (Le Claire 1 p257).
La maison des Pilliers était la propriété des Boullard en 1697 (Le Claire 1 p258) et à ses héritiers par la suite.
En 1697, au décès de Gurval Boulard et de sa femme Michelle Ménard, l’héritage se composait de : la maison des Robins, le pré du Doué St-Gurval, la maison des Piliers un étal de boucher, la maison Salgodet et la maison de la Touche. Parmi les héritiers, il y eut maitre Jean Saulnier époux de Charlotte Boulard, fille de Gurval et Michelle (Le Claire 1 p300.)
Jean SAULNIER
Il épousa Charlotte Boulard, la fille de Gurval ; de ce mariage naquit une file, Rose Saulnier, qui se fit religieuse chez les Ursulines de Ploërmel sous le nom de Marie Rose de l’Ange Gardien. Elle renonça à la succession de messires Gabriel, Alain et Jean-Baptiste Boulard, ses oncles à la mode de Bretagne, en faveur de Guillaume Saulnier, son oncle l’époux de Reine Arouch (Le Claire p.302). En 1716, Jean Saulnier est procureur de la marquise de Guer. (Le Claire 1p.325) En 1720, il achète la maison et les terres de la Garenne en Guer au rapport de maître Resquand, notaire à Guer.
Guillaume SAULNIER.
Né le 2 septembre 1717, fils de Jean, il épouse Reine Arouch, sa cousine, le 18 juillet 1752 et dont naquirent 16 enfants. Elle était de la famille des Boulard. Gurval Boulard avait épousé Michelle Ménard. A leur décès en 1697, ils laissaient un héritage conséquent : la maison de Jean Thomas du bourg de Guer, la maison des Piliers, la maison des Robin, le pré du Doué-St-Gurval, la maison Salgodet et la maison de la Touche. Parmi les héritiers, il y eut Guillaume Saulnier puisque Gurval Boulard était son gran-père maternel, mais aussi Jean Saulnier.
En 1751, Guillaume Saulnier acheta la maison des Robins en Guer, derrière l’église. La maison Salgodet appartenait à Reine Arrouch, l’épouse de Guillaume Saulnier (Le Claire 1 p 258)
Jean Saulnier le père de Guillaume avait acheté la maison et terres de la Garenne en Guer en 1720 au rapport de maître Resquand notaire à Guer (Le Claire 1 p209)
En 1752, il achète la maison de la Blaterie située près du presbytère de Guer au rapport de maître Jouan, notaire à Guer (Le Claire 1p.256) ;
1755, il avait déjà acheté le domaine de la Croix-Verte en Guer (Le Claire 1 p199 )
1756, Guillaume Saulnier de la Pinelais acheta le 27 avril le Petit domaine de la Croix-Mahé en Guer (LECL1 p199).
1759, il achètera également la terre de L’Épinette en Guer (LECL1 p204).
1762, il acheta la terre de la Touche-buis en Guer (LECL1 p303)
1765, il achètera la maison et le jardin de la rue du Four à Guer (LECL1 p257)
1793, le 9 juin, Baptiste Saulnier est nommé, avec Charles Jan père, par le Conseil municipal, pour assurer le salut et la tranquillité publique et jurent de maintenir l’indivisibilité de la république, son unité, la liberté et l’égalité ou de mourir pour la défendre
François Marie SAULNIER.
Fils de Guillaume et de Reine Arouch, il devient avocat, sieur de la Pinelais en Guer puis propriétaire de la Touche-Boulard en Guer ( anciennement la Touche-aux-Rideaux) suite au décès de sa mère, Marie Reine Boulard, dame de la Fruglaye, pour une partie, l’autre allant à Gabriel Saulnier, sieur de la Garenne en Guer, chevalier de l’Ordre Royal Militaire de Saint-Louis demeurant à Paris, rue d’Aguesseau, place de la Madeleine. ( LECL p. 299). Par la suite, son oncle lui légua le reste (LECL1 p303).
André SAULNIER.
Fils de Jacques et Péronnelle Jéhanne, il épouse Marie de Chédeville ; celle-ci, après le décès de son mari, se remarie avec François Houet, sieur du Chêne-Vert. Ils achètent la maison de la Minière en Réminiac à François-Georges -Joseph de la Fresnaye en 1685. André Saulnier, sieur de la Bouère, donne à l’église St-Nicolas une somme de 400 livres le 31 octobre 1693. Ils habitent leur maison de la Bouère en 1706.
En 1678, un mendiant nommé Barthélémy Saulnier, cuisinier de son état, s’arrêta à la Bouère ; malade d’une dysenterie qui lui dura un mois, il mourut. Il fut ensépulturé dans le cimetière St-Nicolas le 26 décembre et fut fait service pour le repos de son âme (Histoire de La Gacilly p.236)
Joseph André SAULNIER.
Fils d’André et de Marie de Chédeville, sieur de la Bouère en 1692, il épouse Marie Charlotte Houet, dame des Houssais, le 26 juillet 1694. Il devient Saulnier de la Tréberdière et seigneur de la Bouère. Il est également notaire à la Bouère. A la mort de son mari en 1705, la veuve se remarie avec Augustin Guillart, sieur du Pont d’Oust, fils de Charles Guillart et de Julienne de Coëtlogon ; le mariage eut lieu à Carentoir le 27 novembre 1706. Joseph-André Saulnier fut le parrain de la cloche de la chapelle St-Vincent-Ferrier de La Gacilly, cloche baptisée le 10 juin 1678. (Le Claire 1 p.316 et 329)
Yves Jacques SAULNIER de la Triberdière.
Il épouse Louise Marie Lemarchant de la Touche, fille de Julien Lemarchant, sieur de la Bouère de 1756 à 1766. Ancien procureur fiscal de la Villouët et ancien procureur de la juridiction du marquisat de la Bourdonnaye, il devient seigneur de la Bouère et notaire. Leurs enfants possèderont la maison de la Bouère jusqu’en 1840. C’est alors Pierre Patern Soulaine qui deviendra propriétaire. Il décède en 1796 et est enterré dans l’église Saint-Nicolas de La Gacilly.
Jacques Godefroy SAULNIER.
Fils aîné de Yves Jacques, il épouse Scholastique Marie Éon, fille de René Éon, sieur des Salles et de la Bouère, ancien sénéchal de Sixt-sur-Aff. En 1794, il devient président du comité de surveillance de La Gacilly sous la Terreur. Le 19 janvier 1794, après la Fête de la Raison à La Gacilly, il adressera la lettre suivante aux administrateurs du département du Morbihan : « Citoyens Administrateurs. Encore un triomphe sur nos ennemis, le fanatisme (c’est à dire en style de l’époque, la religion catholique) est presque aux abois. La Raison, si longtemps outragée et méconnue compte déjà dans notre sein un grand nombre de spectateurs. L’Égalité et la Liberté, ses deux compagnes, reçurent le trente nivôse nos hommages, la fête nationale au sujet de la prise de Toulon a été célébrée avec cette gayeté, ces deux transports qui caractérisent de vrais républicains. Les officiers municipaux dont le patriotisme vous est connu, n’ont rien négligé pour donner le plus de pompe possible à cette fête ; toutes singeries religieuses en ont été proscrites ; un de nos membres prononça au pied de l’arbre de l’Égalité, au milieu d’une foule immense, un discours énergique qui embrasa tous les cœurs de l’amour de la patrie ; il fit plus, il sut les lui gagner , la joie et l’allégresse étaient peintes dans tous les yeux parce qu’elles régnaient dans tous les cœurs ; étrangers et habitants, tous n’ont fait qu’une seule famille et, le verre en main, tous ont fait retentir les rues des santés portées à la République et à ses fondateurs ; vers le soir, on s’est rendu sous les halles où les danses prolongées bien avant dans la nuit ont terminé cette fête sans-culotine. Au surplus, citoyens, le procès-verbal que vous trouverez ci-joint, vous instruira mieux des détails. Salut et fraternité. Saulnier, président du comité. » Le procès-verbal fut rédigé par Laloy secrétaire du comité et signé.
A la suite de cette lettre, il sera nommé juge au district de Roche-des-Trois et sera remplacé par Chédalleu à la présidence du comité de surveillance gacilien. (Histoire de La Gacilly p. 398)
En 1801, lorsque des chefs-lieux de canton sont supprimés et donc des juges de paix, celui de La Gacilly disparaît et seul Carentoir garde sa justice de paix. La réélection d’un nouveau et unique juge de paix devient indispensable. Joseph Marie Seguin est réélu avec 1349 voix 2457 suffrages exprimés ; son concurrent carentorien Hoëo-Lavallière totalise 1102 voix ; il devient suppléant et Jacques Saulnier devient le second suppléant. (Histoire de La Gacilly p.366)
En 1814, le retour de Louis XVIII au pouvoir est annoncé à La Gacilly par Louis de Gouyon. Le dimanche qui suivit cette déclaration, les gardes nationales de La Gacilly et de Cournon (cette dernière improvisée pour la circonstance) se rendent chacune à la limite de leur commune pour fraterniser sous les plis du drapeau blanc. La colonne de Cournon s’arrête à l’Hôpital St-Jean avec, comme porte-drapeau, Armand de Gouyon ; celui de La Gacilly est un Soulaine, la colonne étant commandée par M. David, receveur de l’enregistrement. Le maire de La Gacilly, Jacques Saulnier prononce une allocution et toute la journée se passe en fête et en danses sous les halles ; il y eut même un feu de joie et force détonations d’armes à feu. (Histoire de La Gacilly 451)
En 1832, Madame Veuve Joseph Le Roy donne à la commune un terrain appelé la Butte du Vieux Château. Après acceptation de la donation par le roi et par la municipalité, l’acte notarié fut rédigé le 15 mars 1841 chez maître Jacques Saulnier. (Histoire de La Gacilly p.457). Il décède le 18 novembre 1815 à La Gacilly.
Jacques Marie Saulnier.
Fils de Jacques Godefroy et de Scholastique Éon, né le 15 août 1798 à La Gacilly, il épouse Sophie Cheval, la fille de Jean Cheval, le notaire gacilien, le 14 octobre 1829 à La Gacilly. Il fut d’abord médecin et officier de santé (12m28) c’est à dire la personne chargée d’examiner les victimes d’un accident ou d’un incident puis chirurgien (49n37).
Julien Marie Saulnier.
Fils de Jacques Godefroy et de Scholastique Éon, il nait à La Gacilly en 1796. Lors de l’adjudication des travaux de la nouvelle église, le dépouillement des soumissions eut lieu à la Maison de Ville le dimanche 5 mai 1844 en présence du maire Mathurin Robert, de Contant Orinel, adjoint et de Julien Saulnier, conseiller municipal.
Voir aussi maison 70-1600 pour les anciens soldats de la Grande Armée ANNEXE 23
Armand Mathieu Saulnier.
Né à la Bouère le 10 septembre 1791 de Jacques Godefroy et de Scholastique Éon, il devint d’abord avocat dans la rue Saint-Vincent (16d26) puis receveur-percepteur des contributions directes (19m32) pour terminer juge de paix (17n41). En 1846, il organise à La Gacilly une association des membres et correspondants de l’Institut et Officiers des Armées avec Jean Jacques Le Dault notaire et Jean Marie Cheval, avocat et prêtre ?
Marié à Marie Louise Viviers, un an après, celle-ci décèdera à la naissance de leur seul enfant le 28 décembre 1833 ainsi que le nouveau-né.
Jacques Joseph Saulnier.
Fils de Jacques Marie et de Sophie Cheval, né en 1830, il fut agriculteur à la Bouère puis à la Gourgandaie, à Saint-Nicolas-du-Tertre pour revenir à la Bouère. De son mariage avec Jeanne Marie Orhand, il eut une fille qui naquit un mois après leur mariage.