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DEMOGRAPHIE VILLE GÉNÉALOGIE VILLERIO
DEMOGRAPHIE VILLE
GÉNÉALOGIE VILLERIO
Famille VILLERIO
Les enfants de Jean Marie Villerio sont déclarés nés à Sixt.
Le premier sacriste connu de La Gacilly fut Julien CAVALON (18-1-1718 et 6-12-1727). Puis il y eut François Thomas ; à son décès en 1827, c’est Jean Marie Villerio qui devient sacriste ; c’était alors la dénomination du sacristain ou bedeau. Mais le sacriste était également fossoyeur (15d62)
Au décès de Jean Marie en 1869, c’est son fils Joseph, alors tisserand, qui devient le nouveau sacristain. Sa première épouse, Perrine Sevestre, fut même qualifiée de « sacristine » à son décès (43d70).
Joseph eut treize enfants dont onze décédèrent en très bas âge. Un seul garçon survivra, Joseph lui aussi. Malheureusement, à l’âge de 55 ans, il fut victime d’un terrible accident : il décéda sous le chêne qu’il abattait à la Glouzie. Son fils André le remplaça comme sacristain. Il avait été décoré du Mérite diocésain pour 33 années passées au service de l’église.
Décès de Joseph VILLERIO
La paroisse de La Gacilly vient de perdre l’un de ses bons et fidèles employés en la personne de M. Joseph Villerio.
Son dévouement de plus de trente-trois ans au service de notre église lui avait valu la décoration du Mérite Diocésain et son âge, 55 ans, avec une rude santé, lui permettait d’espérer encore de nombreuses années au milieu des fidèles qu’il connaissait parfaitement, Autour de « ses » cloches qu’il avait le don de si bien accorder,
Près de l’autel qu’il affectionnait surtout aux jours des solennités, lorsqu’il le trouvait pompeusement orné, alors il éprouvait bien quelques difficultés pour allumer « ses » cierges perdus dans les phénix qui le surmontaient, mais il en était heureux, car la beauté de la Maison de Dieu le réjouissait.
Cependant le 8 février dernier, la dernière heure avait sonné pour lui. Après avoir rempli fidèlement ses fonctions à l’église toute la matinée, il se rendit à un autre travail où la mort, cette mort qu’il avait si souvent annoncée pour les autres, l’attendait, impitoyable et tragique sous le chêne qu’il abattait près de la Glouzie. La nouvelle aussitôt répandue jeta la consternation dans toute la contrée et bientôt après dans la ville qu’il venait de quitter.
Le souvenir de cet homme humble et bon restera profondément gravé dans la mémoire des Gaciliens qui aimaient à le voir circuler paisiblement au milieu d’eux le dimanche, passant quelquefois, malgré la consigne, des chaises jusqu’au fond aux retardataires. Il était si bon, si attentionné pour tous. C’est pourquoi aussi il était estimé, bien mieux aimé de tous : cette affluence si grande à ses funérailles l’a bien prouvé. Mais la reconnaissance de ceux qu’il a si longtemps et si fidèlement servis, ira plus loin, elle se traduira en prières pour le repos de son âme. Ce Dieu invisible, mais réel qu’il a si souvent visité dans son temple, l’admettra, nous en avons le ferme espoir, à partager sa gloire dans cet autre temple où il le verra face à face pendant l’éternité.
Que Madame Villerio, si éprouvée, veuille bien trouver ici l’expression de nos religieuses condoléances et son fils André nos remerciements pour avoir accepté si volontiers de remplacer dans ses fonctions, son très regretté père.